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Mon nouveau départ dans le maraîchage

Ibrahima souhaite se mettre à son compte dans le maraîchage.

Mon nouveau départ dans le maraîchage

Je m’appelle Ibrahima et j’ai 33 ans. J’ai passé 10 ans à l’étranger. Je suis allé en Turquie, en Serbie, en Hongrie et en Allemagne. En 2015, j’ai fait une demande d’asile politique en Allemagne, mais elle fut rejetée. Je suis rentré au Sénégal. Désormais, je me consacre au maraîchage dans mon village d’origine, Diaglé. Le village se trouve dans la région de Saint-Louis, au nord du Sénégal.

J’avais quitté le Sénégal pour commencer une nouvelle vie. Mais sans le permis de séjour nécessaire, je ne pouvais pas trouver de travail en Allemagne et sans travail, pas de revenus ni de perspectives. J’ai donc décidé de retourner au Sénégal.

L’équipement pour le nouveau départ : Ibrahima (à droite) avec un conseiller dans un entrepôt de semences, engrais et outils.

Une préparation minutieuse pour me mettre à mon compte au Sénégal

C’est au Zentrale Rückkehrberatung Südbayern que j’ai rencontré mon conseiller en 2020. Il m’a permis de m’orienter. Et j’ai pu participer à une formation pour préparer mon retour. Mon conseiller m’a aussi aidé à remplir les demandes nécessaires et à organiser mon voyage de retour. Et il m’a assuré à l’époque que je recevrais du soutien aussi après mon retour.

Le conseiller en vue du retour m’a présenté un scout pour la réintégration. Ce dernier a fait office d’intermédiaire entre différentes institutions pour m’aider à me réintégrer. J’ai également bénéficié du soutien d’un coach de Social Impact. Avec lui, j’ai développé mon idée d’entreprise pour un projet de maraîchage alors que j’étais encore en Allemagne. Avec son aide, j’ai également rédigé un business plan. Grâce à l’accompagnement complet, j’ai eu le sentiment d’être bien préparé avant même mon retour dans mon pays d’origine.

Une formation pratique après le retour

En juin 2021, l’heure était venue : j’ai pris l’avion en direction du Sénégal. À Dakar, j’ai d’abord rencontré l’équipe du Centre sénégalo-allemand d’Information pour l’Emploi, la Migration et la Réintégration (CSAEM) qui m’a accompagné. J’ai participé à une formation sur la création d’entreprise. Là, j’ai acquis des connaissances sur la gestion d’entreprise et le marketing. De plus, une formation en maraîchage m’a été proposée. Ainsi, je vais apprendre les aspects pratiques pour pouvoir ensuite cultiver moi-même des légumes.

J’ai en outre obtenu des subventions de départ de plusieurs institutions, par exemple la Bavière me verse tous les mois de l’argent de poche pour subvenir à mes besoins. J’ai aussi reçu des outils et un équipement pour mon nouveau départ, à savoir : des tuyaux d’irrigation, des pots avec des semences de légumes, des sacs avec de l’engrais organique et différents produits phytosanitaires ainsi qu’une motopompe.

Le puits profite à tout le monde

À l’avenir, je souhaite cultiver des légumes et fournir les hôtels de la ville touristique de Saint-Louis ainsi que les marchés environnants. Et j’ai déjà choisi mon propre champ pour mon exploitation maraîchère. Les conditions de sol et d’eau y sont très favorables pour le maraîchage.

L’eau est très importante pour le projet, c’est pourquoi je suis ravi de recevoir du soutien pour le forage et l’exploitation d’un puits. Je ne serais pas le seul à profiter de la réussite de mon exploitation et du puits, tout le village en bénéficiera. Je suis motivé et j’espère que mon projet de maraîchage aura du succès.

Edition : 01/2022

Les possibilités d’accompagnement et de soutien décrites ici sont proposées dans le cadre de «Perspectives dans les pays d’origine».

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Du soutien pour le retour d’Ibrahima

Ont participé au retour réussi d’Ibrahima :

Grâce à l’accompagnement complet, j’ai eu le sentiment d’être bien préparé avant même mon retour dans mon pays d’origine.
Ibrahima

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