Je m’appelle Realf et j’ai 25 ans. Début 2018, je suis arrivé en Allemagne où je voulais me créer une nouvelle vie. Mais, après cinq mois, j’ai constaté que cela allait être difficile sans statut légal. Je suis donc retourné en Albanie, mon pays d’origine – là-bas, de toutes nouvelles possibilités se sont ouvertes à moi. Voici comment cela est arrivé:
Je m’appelle Igrita et je viens d’Albanie. En janvier 2016, je suis partie pour l’Allemagne avec mon mari et mes 3 filles. Ce que nous voulions ? Une meilleure vie ! À vrai dire, tout s’est bien passé : mon mari a trouvé du travail comme soudeur, moi comme agent d’entretien et les enfants allaient à l’école. Elles y ont très vite appris l’allemand. Cependant, notre culture, notre famille et nos amis en Albanie nous manquaient. C’est pourquoi nous sommes rentrés en janvier 2017.
My name is Jerry and I come from Nigeria. A scholarship enabled me to study engineering in the UK for a year in 2014. After that it became clear to me: I wanted to return to Nigeria and utilise my knowledge in my homeland.
Je m’appelle Safet et je viens de Serbie. Après avoir longtemps travaillé dans mon pays d’origine comme maçon et peintre sans formation, j’ai tenté ma chance en Allemagne. Mais ce fut difficile d’y trouver un travail. J’ai donc pensé à retourner en Serbie. Ensuite, la décision fut prise à ma place. J’ai été expulsé par les autorités allemandes.
Je m’appelle Saša. Je suis né dans la ville serbe de Kruševac où je suis retourné après quelques années passées en Allemagne. Entre-temps, j’ai en effet pu créer ma propre entreprise en Serbie – ce dont j’avais toujours rêvé. Cependant, on m’y a aidé. Voici mon histoire.
Je m’appelle Bilal. Après la crise financière, j’ai quitté l’Irak en 2015 et je suis parti en Allemagne. Je voulais y trouver une meilleure vie. Après 12 jours de voyage sans véritable repas ni hébergement, je suis arrivé en Allemagne. J’espérais que mes problèmes prendraient fin là-bas.
La franchise et la crédibilité ont permis au centre d’information DIMAK d’établir une véritable confiance au cours des dernières années. Cela porte désormais ses fruits. Les conseillères Halisa Duka et Dorisa Lala racontent leur travail pendant la crise du coronavirus.
À l’origine, Cynthia voulait ouvrir sa propre boutique de mode au Nigeria, mais la pandémie de la Covid-19 a sévi. Désormais, Cynthia fabrique des masques faciaux : Cette commande publique lui offre un peu de sécurité, même pendant la crise.
Les formations ne sont pas possibles, les départs non plus – et la pression augmente sur les marchés du travail des pays d’origine : le projet Newplacement International s’est adapté à la crise du coronavirus. Quatre questions et réponses.
Ernestina Adu du Centre ghanéo-allemand d’information pour l’Emploi, la Migration et la Réintégration (GGC) nous parle de son travail en cette période de pandémie du coronavirus.