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Après bien des péripéties, la réalisation d’un rêve : créer sa propre entreprise

 Une femme dont on ne peut pas reconnaître le visage sèche les cheveux d’une cliente au sèche-cheveux.
Le travail dans son salon de coiffure a redonné à Chaïmae confiance en elle-même. Pour des raisons familiales, elle ne souhaite pas être reconnue.

Après bien des péripéties, la réalisation d’un rêve : créer sa propre entreprise

Une fois retournée au Maroc, Chaïmae a réalisé son souhait professionnel : l’Espace d’Information Maroco-Allemand pour la migration et l’insertion professionnelle l’a aidée à créer un salon de coiffure.

Je m’appelle Chaïmae et j’ai 22 ans. Je viens de la ville côtière de Nador, au nord-est du Maroc. En février 2020, j’ai rejoint mon mari en Allemagne. C’est à ce moment-là que la pandémie de Covid-19 a éclaté. La vie était difficile et nous avions de graves problèmes de couple. J’ai fini par déménager dans une famille d’ami·e·s. Je ne parle que très peu l’allemand. Aussi, j’ai eu beaucoup de difficultés à me faire comprendre. En plus, je n’arrivais pas à trouver de travail.

J’ai fait une demande d’asile, mais elle a été rejetée. J’ai déménagé dans un centre pour migrant·e·s et réfugié·e·s à Dortmund, où j’ai passé encore un an. Finalement, j’ai décidé de retourner au Maroc de mon plein gré.

Avant même mon retour en août 2021, l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) a pris contact avec moi. Elle m’a mise en relation avec une association locale au Maroc. Quant à la fondation « Orient-Occident », elle m’a mise en contact avec l’Espace d’Information Maroco-Allemand pour la migration et l’insertion professionnelle (EIMA).  

Conseil pour l’entrée dans la vie professionnelle

Je cherchais de nouvelles perspectives professionnelles. Grâce à l’EIMA, j’ai d’abord pu participer à un cours en ligne. J’y ai appris quelles étaient les options professionnelles qui s’offraient à moi et comment réintégrer le monde du travail dans de bonnes conditions.

Au départ, j’avais fait des études d’infirmière, mais c’est surtout la branche cosmétique qui me passionne. Avec l’équipe d’accompagnement de l’EIMA, j’ai développé mon concept de salon de coiffure. L’équipe m’a permis d’intégrer un cours à Nador et j’ai ainsi pu obtenir un diplôme de coiffeuse.

L’équipement pour le salon de coiffure

L’EIMA m’a également aidée à créer mon entreprise. En effet, l’EIMA m’a financé un package avec l’équipement nécessaire pour démarrer. Il s’agissait notamment de chaises, d’une station de coiffage, d’un éclairage, de miroirs, de brosses et de capes pour la coupe de cheveux.

L’ouverture de mon salon de coiffure en septembre 2022 m’a permis de reprendre confiance en moi. Pour le moment, je travaille seule dans mon salon de coiffure. Tout évolue bien. J’ai quelques clientes régulières. Mais j’ai l’intention de développer encore mon entreprise. J’ai pour projet d’élargir mon offre. Je souhaite également vendre des produits cosmétiques. J’en ai toujours rêvé.

 

Ce texte est écrit en langue simple. Notre volonté est que toutes les personnes intéressées puissent bien le comprendre.

Le soutien au nouveau départ de Chaïmae

Les institutions suivantes ont aidé Chaïmae à se construire une nouvelle vie au Maroc :

Edition : 07/2023

L’ouverture de mon salon de coiffure m’a permis de reprendre confiance en moi. 
Chaïmae

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