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Ici, les femmes et les hommes traumatisé·e·s ont trouvé de l’aide

Le GMAC propose un accompagnement complet.

Ici, les femmes et les hommes traumatisé·e·s ont trouvé de l’aide

S’ouvrir, parler de son vécu et prendre confiance : c’est ce que des migrant·e·s de retour ont eu la chance de faire lors d’un atelier du GMAC. Il y était question des traumatismes et des défis liés au genre.

Ici, les femmes et les hommes traumatisé·e·s ont trouvé de l’aide

Il est souvent plus simple de se sentir en confiance et de raconter son histoire en petit comité. Le fait de n’être que 10 a probablement aidé les participant·e·s d’un atelier de 2 jours du GMAC à se confier. Les 6 femmes et 4 hommes avaient un point commun : tous·tes avaient quitté l’Europe pour rentrer en Irak peu de temps auparavant. La plupart avaient vécu de nombreuses expériences négatives à l’étranger qu’il leur fallait désormais assimiler.

De l’aide pour s’aider soi-même

C’est seulement au cours du deuxième jour d’atelier au Coral Palace Hotel à Bagdad qu'ils·elles ont commencé à partager leurs histoires personnelles. Dans un premier temps, les participant·e·s ont reçu des informations et des connaissances en vue de pouvoir affronter les situations difficiles liées à leur nouveau départ dans leur pays d’origine. Ce fut l’occasion d’aborder les stéréotypes de genre ainsi que les violences sexistes. Ainsi, les participant·e·s ont appris, par exemple, à reconnaître les maltraitances et comment les signaler aux autorités compétentes en Irak. Le groupe a également appris comment se protéger contre les atteintes physiques et sociales.

Assimiler sa propre expérience

Les histoires personnelles des participant·e·s étaient souvent marquées par des pertes importantes, des espoirs déçus et un retour en Irak avec un avenir incertain. À l’étranger, ces personnes n’avaient pas réussi à s’intégrer sur le plan économique et social, alors qu’elles avaient renoncé à beaucoup de choses pour cela. Certaines d’entre elles ont raconté avoir été victimes de violence à l’étranger.

De retour en Irak, leurs perspectives professionnelles les inquiétaient, jusqu’à ce que l’offre du GMAC leur parvienne. C’est de tout cela que les femmes et les hommes ont pu parler lors de l’atelier, dans des groupes séparés et au sein d’un environnement empreint de respect. « Les échanges sur les expériences vécues et la discussion les ont aidé·e·s à diminuer leur stress. Les participant·e·s savent que nous allons les soutenir », raconte l’une des responsables.

Le centre apporte une aide sur les plans psychosocial et professionnel

Le GMAC aide les migrant·e·s de retour ainsi que la population locale de multiples façons. Par exemple, une partie de l’équipe est constituée d’expert·e·s en santé psychique et soutien psychosocial. L’expérience montre que les migrant·e·s de retour, plus particulièrement, souffrent souvent de traumatismes et ont besoin de cet accompagnement. Les personnes qui ont été ou sont victimes de violence peuvent également se tourner vers l’équipe du GMAC.

Outre le travail sur le passé, le GMAC aide aussi les personnes à se bâtir un avenir en Irak. Par exemple, il est possible de s’adresser au GMAC lorsqu’on souhaite créer une entreprise ou développer ses affaires. On peut aussi demander conseil lorsqu’on recherche un emploi ou un apprentissage.

De plus, le GMAC peut mettre en relation les migrant·e·s de retour avec ses organisations partenaires. Parmi elles, plusieurs proposent un soutien psychologique spécifique. C’est le cas de la Women Empowerment Organisation (WEO) avec laquelle l’atelier était organisé.

Le GMAC est ouvert à toutes et tous

Hommes ou femmes, migrant·e·s de retour ou population locale : « La porte est ouverte à toutes les personnes qui cherchent un conseil. Nous sommes prêt·e·s à aider tout le monde », déclare le GMAC. Il n’y a qu’une seule condition : les personnes qui cherchent de l’aide doivent s’adresser elles-mêmes au centre. Il est important pour le GMAC de toucher surtout les femmes grâce à son offre : « Nous voulons aider plus de femmes à se protéger elles-mêmes. Elles doivent apprendre à se prendre elles-mêmes en main dans les situations difficiles. » D’autres ateliers sont prévus. Au moins l’un d’entre eux sera organisé à nouveau en coopération avec la WEO.

Edition: 03/2023

Ce texte est écrit en langue simple. Notre volonté est que toutes les personnes intéressées puissent bien le comprendre.

La porte est ouverte à toutes les personnes qui cherchent un conseil. Nous sommes prêt·e·s à aider tout le monde.
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