Quelques mois plus tard, quelque chose d’horrible s’est produit : Deux de mes amis en Allemagne ont reçu un message annonçant la mort de leur mère, très loin de leur pays d’origine. J’ai pris conscience de l’importance de ma famille pour moi. Je ne voulais plus vivre aussi loin d’elle.
Je me suis donc rendu au Service des étrangers et j’ai demandé quelles étaient les possibilités de retour. J’y ai rencontré les conseillers et ils m’ont expliqué les étapes nécessaires. En l’espace de 2 semaines, ils avaient tout organisé.
De retour à Erbil, j’ai contacté le « Centre allemand d’information pour l’emploi, la migration et la réintégration dans la région kurde de l’Irak » (GMAC). J’ai obtenu un rendez-vous et toutes les informations importantes sur mes possibilités. Le GMAC m’a mis en relation avec une formation continue et m’a aidé à organiser le matériel dont j’avais besoin pour mon travail. J’ai ainsi pu ouvrir mon entreprise.
À cause de la pandémie du coronavirus, j’ai dû fermer mon service d’entretien automobile pendant quelques semaines, mais j’ai pu le rouvrir à la fin du ramadan. Comme j’ai beaucoup de clients réguliers, je suis optimiste. J’ai aussi des contrats fixes avec des concessions automobiles. Nous nettoyons les voitures dans leurs salles de vente. Elles aussi rouvrent petit à petit.
Maintenant, je vis simplement, mais je suis satisfait. Pour moi, c’est mieux de vivre dans mon propre pays près de ma famille.
Edition: 06/2020
Les possibilités d’accompagnement et de soutien décrites ici sont proposées dans le cadre de «Perspectives dans les pays d’origine».
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