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Menuisier à mon compte au Kosovo

Pour Qendrim, le travail de menuisier est un rêve professionnel.

Menuisier à mon compte au Kosovo

Après son retour au Kosovo, Qendrim s’est mis à son compte, avec succès. Le DIMAK l’a aidé à réaliser son rêve professionnel.

Je m’appelle Qendrim et j’ai 30 ans. Je suis menuisier. Je vis avec ma femme et mon fils dans un village du nord du Kosovo. Je suis le seul à avoir un revenu dans la famille. Mon salaire réduit et l’absence d’une assurance maladie publique au Kosovo m’ont poussé à partir pour l’Autriche en 2015. Je pensais que j’y trouverais rapidement un travail et que je gagnerais bien ma vie. Mais la réalité était malheureusement différente.

En Autriche, les autorités m’avaient emmené et installé près de la ville de Linz. J’ai été surpris de devoir rester dans un camp pour personnes réfugiées et de ne pas avoir le droit de travailler officiellement. Mais comme je voulais gagner de l’argent, je suis rentré au Kosovo 8 mois plus tard. Cette décision s’est avérée être un tournant dans ma vie.

Qendrim a reçu de l’aide pour les appareils et outils.

Une nouvelle chance

Après mon retour, j’ai entendu parler pour la première fois par des amis du Centre d’Information allemand pour les Migrations, les Formations et les Carrières (DIMAK). Ils m’ont dit que le centre aide les personnes à se réintégrer. J’ai récolté d’autres informations auprès de l’administration de ma commune, Vushtrri. Là, on m’a recommandé d’aller directement au DIMAK à Pristina. Au DIMAK, le conseiller m’a dit que le centre pouvait m’aider à créer ma propre entreprise. Je voulais saisir cette chance. J’ai toujours rêvé d’avoir ma propre menuiserie.

Du soutien pour équiper l’atelier

Avec l’équipe d’accompagnement du DIMAK, j’ai développé une idée d’entreprise. J’ai bénéficié d'accompagnements individuels et en groupe. J’ai aussi participé à une formation pour les indépendant·e·s. Là, j’ai notamment appris comment calculer les coûts des projets. Avec ces nouvelles compétences, je me suis senti prêt à créer ma propre entreprise.

Grâce au DIMAK, j’ai non seulement pu apprendre de nouvelles choses, mais j’ai aussi obtenu des outils pour ma menuiserie. Le soutien du centre était très polyvalent. Sans cela, je n’aurais pas pu créer mon entreprise.

L’entreprise de Qendrim fonctionne bien. Il prévoit de l’agrandir.

Une indépendance couronnée de succès

Je suis désormais indépendant depuis 3 ans. J’ai même embauché 2 personnes qui m’aident. Je reçois beaucoup de commandes. Actuellement, je travaille dans une annexe de ma maison. Mon stock de bois s’y trouve aussi. Mais il n’y a pas assez de place. C’est pourquoi j’aimerais construire ou acheter un nouvel atelier accolé à un entrepôt. Je souhaite agrandir mon entreprise pour pouvoir accepter plus de commandes et embaucher plus de personnes. C’est mon objectif.

Je recommande à chaque migrant·e de retour de s’adresser au DIMAK. L’équipe d’accompagnement est prête à trouver des offres adaptées pour chaque personne.

Edition : 3/2023
 

Ce texte est écrit en langue simple. Notre volonté est que toutes les personnes intéressées puissent bien le comprendre.

Sans le soutien du DIMAK, je n’aurais pas pu créer mon entreprise.
Qendrim

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